Le Ministre des Affaires étrangères le Dr. Abu Bakr al- Qirbi a affirmé que le problème de l’immigration au Yémen est arrivé au point qu’il ne peut plus être confronté par un seul pays ou plusieurs pays, mais Il exige désormais une grande collaboration régionale et internationale afin de pouvoir relever les défis et éviter les conséquences catastrophiques de ce problème.
Le Ministre des affaires étrangères a déclaré lors de l’ouverture de la Conférence régionale pour la migration de la Corne de l’Afrique , qui s’est déroulée sur trois jours que le Yémen a ouvert ses portes aux réfugiés de la Somalie qui ont fui leur pays depuis 1992 en raison de la guerre civile étant donné qu’il est parmi les premiers signataires de le Convention internationale pour les réfugiés.
Le Ministre a souligné également le nombre des réfugiés au Yémen aygmente d’une façon inquiétante pour atteindre plus de 100 mille personnes par an. Les réfugiés cherchent principalement un emploi dans les pays voisins..
Il a souligné que ce flux est accompagné de souffrance et de risque d’une catastrophe humanitaire à cause des moyens de transports maritimes dangereux et mal équipés causant la mort de plusieurs personnes et la soumission d’autres à l’extorsion, à la torture et à toutes les violations des droits de l’homme , y compris des meurtres commis par des gangs de la contrebande et la traite des êtres humains .
Le Ministre a ajouté : « Celui qui échappe au risque de noyade et des mains de gangs de la contrebande et la traite des êtres humains sera surpris de constater que les espoirs de trouver un travail sont très faibles..et trouver un abri ou de la nourriture n’est pas toujours assuré..
Il a souligné que malgré les ressources limitées et les conditions économiques difficiles du Yémen, le gouvernement fait des efforts et des services pour aider ces réfugiés.
À son tour, Amin Awad, Directeur régional de l’UNHCR au Moyen-Orient et Afrique du Nord, a souligné que le Yémen en tant que signataire de la Convention sur les réfugiés de 1951 et son Protocole de 1967, est un partenaire clé de l’Office du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Ils ont souligné l’importance d’aboutir à une solution à cette problématique en se basant sur une action coordonnée entre les pays de la Corne de l’Afrique et les pays du Golfe pour trouver un mécanisme opérationnel qui contribue à réduire le flux de réfugiés et d’immigrants et de fournir des solutions efficaces en termes d’humanité.